Vernissage des oeuvres de Florence Aubin.
Mi-décembre, la garrigue se prépare, les chênes ont doré leurs feuillages pour mieux capter la riche lumière oblique qu’un soleil paresseux offre.
Les Cades se hérissent et secouent un peu leur épines comme les oiseaux, leurs baies noires renferment un goût superbe pour ceux qui veulent goûter à leurs âmes résineuses.
Le vert de gris se mêle au gris fatigué de l’herbe sèche et les branches noires tordues de filaires accentuent le sérieux de la scène hivernale.
Mais que sont ces reflets bleues, jaunes, roses qui tournent sous les chênes ?
D’où viennent ces étincelles, cette richesse qui éveille et nous rappelle à l’ordre et à la vie ?
Même au sein de cette saison d’engourdissement le parc vibre. Grâce aux mobiles de Florence il y a du mouvement accompagné de l’évidence de la création.
La profusion de couleurs biens mariées nous rappellent notre possibilité de luter, de ne passe se laisser aller par la morosité. Nous avons le choix et donc le devoir de réagir contre la dictature.
Merci beaucoup à Benoit qui a passé beaucoup plus de temps à prendre ces photos, à préparer la réception et les lieux, plutôt que de manger...!